Dans un exploit qui pourrait redéfinir le sens de « gaming interstellaire », un programmeur a réussi à faire tourner le célèbre jeu Doom, datant de 1993, sur un satellite de l’Agence spatiale européenne (ESA). Cette aventure saute aux yeux non seulement pour son aspect amusant, mais aussi pour ce qu’elle représente en termes de technologie et d’innovation.
Un projet audacieux
Ólafur Waage, un développeur logiciel du Danemark, a partagé comment ce projet fou est né lors du Ubuntu Summit 2025. Avec l’aide de son collègue Georges Labrèche et de toute l’équipe de l’ESA, il a porté au satellite OPS-SAT le moteur de jeu emblématique, prouvant, une fois de plus, que Doom est l’un des jeux les plus portables de tous les temps.
OPS-SAT est désigné comme un laboratoire volant, devancé par des ordinateurs expérimentaux offrant des capacités de traitement supérieures. Cette plateforme permet de tester de nouvelles techniques de contrôle des missions, apportant une légèreté bienvenue à la rigueur typique des projets spatiaux.
La magie du code open-source
La version de Doom choisie pour cet exploit était Chocolate Doom, une réécriture open-source qui fonctionne parfaitement sur Ubuntu 18.04, le système d’exploitation déjà en cours d’exécution sur OPS-SAT. L’un des avantages majeurs de choisir un logiciel open-source est la facilité d’adaptation à divers environnements. Les défis comprenaient des limitations matérielles et la nécessité de travailler avec du code simple et léger pour un petit processeur ARM dual-core de l’espace.
À Noël 2023, Waage a réussi à faire tourner Doom dans l’espace, même si le jeu n’était pas là pour les effets graphiques. Le rendu des graphismes était entièrement logiciel et le jeu fonctionnait à partir de fichiers de démonstration préenregistrés, optimisant ainsi les performances en environnement spatial.
Un projet porteur de sens
Mais au-delà de la simple démonstration technique, le véritable objectif de ce projet était de montrer que des logiciels open-source peuvent s’adapter à des environnements variés, y compris l’espace. Ce type d’expérimentation pourrait potentiellement ouvrir la voie à des innovations dans l’ingénierie logicielle et la recherche spatiale.
En fin de compte, même si faire tourner Doom sur un satellite peut sembler trivial, cela met en lumière l’infrastructure évolutive nécessaire pour encourager des expériences novatrices dans l’espace. En effet, d’autres sociétés telles que KP Labs ont suivi les traces de cette aventure, prouvant l’impact mondial de cette démarche.
Conclusion
Ainsi, alors que le jeu Doom continue à inspirer et à divertir des générations de gamers sur Terre, il se lance maintenant dans l’inconnu – le spatial. Ce projet démontre que l’esprit d’innovation, mêlé à des technologies ouvertes, peut transcender les limites et explorer de nouveaux horizons. Qui sait quels autres exploits nous attendent dans cette nouvelle ère d’exploration spatiale ?
Pour en savoir plus sur ce projet fascinant et ses implications, consultez l’article original sur ZDNet : Comment un programmeur a réussi à faire fonctionner Doom sur un satellite spatial et ce qui s’est passé ensuite.
