Introduction
La culture FinOps, initialement centrée sur la gestion et l’optimisation des coûts liés au cloud public, connaît une expansion fulgurante au sein des entreprises. Selon un article publié dans Le Monde Informatique, pas moins de 75 % des organisations du classement Forbes Global 2000 ont intégré ces pratiques. Ce changement s’accompagne d’une adaptation des méthodologies FinOps pour optimiser non seulement le cloud public, mais également les infrastructures de cloud privé, les SaaS, les licences logicielles et les systèmes traditionnels de datacenter.
Les Enjeux du FinOps
L’apparition croissante des SaaS et l’augmentation des coûts liés à l’IA suscitent chez les entreprises un besoin d’optimisation. Les responsables des finances et de l’informatique sont désormais appelés à unir leurs efforts pour maîtriser efficacement ces coûts. Par exemple, Jeff Wysocki, DSI chez Mosaic, partage que leur entreprise s’efforce de sensibiliser les équipes sur la rentabilité des utilisations cloud.
Des Pratiques Élargies
Les pratiques FinOps ne se limitent plus au seul cloud. Des entreprises comme Fidelity Investments, sous la direction de Jennifer Hays, étendent ces méthodologies au SaaS et PaaS, tout en cherchant à appliquer des principes similaires à leurs opérations de datacenter. De même, Tigran Khrimian de la Finra note que leur organisation a développé des pratiques FinOps avant même que le terme ne soit officialisé. Cela montre que l’optimisation des ressources IT n’est pas un concept nouveau, mais qu’il s’est fortement structuré ces dernières années.
Les Outils et Processus de FinOps
Avec l’augmentation de la taille des équipes FinOps – qui je pense, ont vu leur taille médiane passer de six à huit personnes l’année dernière – la nécessité de s’appuyer sur des outils performants est plus que jamais d’actualité. IDC répertorie cependant plus de 90 outils, mais seuls quelques-uns peuvent gérer l’optimisation dans divers environnements, tels que SaaS et IaaS.
Le Défi de l’IA et le FinOps
L’essor rapide de l’IA pose également de nouveaux défis. Les entreprises doivent non seulement contrôler leurs coûts en matière d’IA, mais également questionner la valeur qu’elles en tirent. La FinOps évolue ainsi vers une approche pro-active, cherchant à optimiser l’utilisation de l’IA tout en intégrant ces pratiques dans des systèmes de gestion plus larges. Il est essentiel pour les entreprises de prendre des décisions rapidement concernant les dépenses, soulignant l’importance de données financières précises et en temps réel.
Conclusion
En somme, la culture FinOps ne se limite plus à la gestion des coûts cloud, mais s’étend activement à tous les aspects de l’infrastructure technologique d’une entreprise. Les équipes et outils dédiés se développent, et le contrôle des coûts devient stratégique dans un environnement technologique particulièrement dynamique. Cela permet non seulement de maîtriser les dépenses, mais également de générer une valeur maximale grâce à des investissements éclairés.
Pour approfondir le sujet, l’article complet est disponible sur Le Monde Informatique.