Dans un monde où l’IA open source transforme les attentes en matière de technologie, Red Hat, le leader dans le domaine de Linux, adopte une approche pragmatique face aux défis uniques que pose ce plan. Avec des exemples comme DeepSeek, un programme AI open source qui a bouleversé l’industrie, Red Hat refuse de céder à l’utopie de l’intelligence artificielle générale (AGI), préférant se concentrer sur les besoins pratiques des entreprises.
Lors de la récente Linux Foundation Members Summit, un discours a mis en lumière les complications inhérentes à l’IA open source, en mettant l’accent sur le fossé entre le code source accessible et les modèles d’IA ingérables, souvent construits sur des données opaques. Richard Fontana, l’avocat principal commercial de Red Hat, a souligné que la notion de « code source » pour l’IA n’est pas claire. Par exemple, tandis que certaines licences de logiciels prétendent être open source tout en imposant des restrictions, cela complexifie le paysage de l’IA.
Chris Wright, CTO de Red Hat, interpelle sur l’importance d’une évolution plutôt qu’une révolution dans le développement de l’IA open source. Il défend l’idée que les modèles doivent devenir des artefacts open source, permettant ainsi une contribution et une exploitation communautaire. InstructLab, un outil proposé par Red Hat, facilite cette collaboration, invitant les développeurs à affiner les modèles d’IA sans avoir accès aux données d’entraînement initiales.
Red Hat prône une définition moins rigide de l’ouverture dans l’IA. Une telle approche est essentielle pour réfléchir à la transparence et à la confidentialité, en protégeant les créateurs dans un environnement où les poursuites judiciaires sont monnaie courante. Richard Fontana insiste sur le fait que la transparence des données d’entraînement de l’IA doit être équilibrée avec des considérations compétitives et juridiques.
Tout en reconnaissant que les modèles de langage, tels que ceux utilisés dans l’IA générative, ne peuvent pas être envisagés de la même manière que le logiciel traditionnel, Wright observe que les “poids” des modèles jouent un rôle similaire au code pour la performance des modèles. C’est donc une réflexion continue sur ce que signifie réellement “open source” dans ce domaine en plein essor.
Wright conclut en indiquant que le chemin vers l’IA ouverte est un voyage graduel, nécessitant une attention sur la durabilité, la transparence et la confiance. Le futur de l’IA, selon Red Hat, est un développement basé sur des bases ouvertes, respectant les réalités marketings et les défis juridiques contemporains.
Pour des informations plus détaillées, vous pouvez lire l’article complet ici : ZDNet.
Conclusion
Alors que l’IA open source continue de remodeler notre monde, l’approche pragmatique de Red Hat pourrait bien ouvrir la voie vers un avenir plus collaboratif et bénéfique pour tous.